mardi, juillet 26, 2005

HAPPY PRESQUE BIRTHDAY


Happy birthday to me, happy birthday to me ...

En fait c'est demain, le 27 juillet, mais je n'aurai pas le temps d'écrire demain alors je le fais aujourd'hui.

35 ans... Mon Dieu qu'il est bon d'être beau et de voir que les années n'ont pas de prise sur mon éternel visage de jeune homme...

dimanche, juillet 24, 2005

Coffee Shops

Depuis quelques temps déjà, on trouve à Chiang Mai de nombreux coffee shops où on peut déguster d'excellents cafés, espressos, capuccinos, etc... ainsi que de succulentes pâtisseries.

Notre favori est le "Doi Chang Coffee Shop", tout près de la rivière. La décoration est particulièrement soignée. Il y a une petit coin salon cosy et très agréable où il fait bon s'arrêter quelques minutes pour prendre un espresso et une part de gâteau tout en lisant le journal.


mercredi, juillet 20, 2005

Ciel

Lors de la saison des pluies, le ciel nous réserve parfois de belles surprises. Dans ce cas précis, une magnifique palette de couleurs juste avant que le soleil ne se couche.

lundi, juillet 18, 2005

Impressions d'Asie


Dès que je mets le pieds hors de l’aéroport de Don Muang à Bangkok, j’ai toujours ce sentiment étrange de revenir à la maison. La première chose que je fais après avoir pris une douche à mon hôtel, c’est d’aller flâner sans but précis dans les Soïs. Je me remplis d’Asie ; tout est couleurs, odeurs, contrastes. La beauté comme la laideur s’entremêlent, certaines images m’émerveillent, d’autres me donnent envie de fuir au plus vite.
Cette ville est à la fois attractive et répulsive, Ying et Yang, on peut l’adorer et la détester la minute qui suit. Mais c’est avant tout ces sentiments qui me font me sentir ici plus vivant qu’ailleurs.

En avril dernier j’étais à Bangkok, et après avoir dîner avec des amis, en rentrant, je marchais le long du petit Soï qui menait à mon hôtel ; tout était calme et il flottait dans l’air une odeur de jasmin et d’encens qui venait de je ne sais où ? Alors je me suis surpris à sourire, conscient que ce genre d’instant furtif est exactement ce qu’on devrait tous pouvoir avoir la chance de ressentir. Un pur instant de bonheur qu’il faut juste déguster et ne surtout pas essayer de rattraper. Seulement lâcher prise à tout ce qui nous entoure ; les soucis, les peurs, les peines et rester dans l’instant présent.
Le bonheur permanent n’existe pas ; seul celui qui sait voir avec les yeux d’un enfant arrive à parfois mettre bout à bout ces petits instants magiques.

Le mois passé j’ai dû sortir du pays pour faire viser mon passeport et renouveler mon visa. Le point de passage le plus proche se trouve à Mae Sai, tout au Nord du pays, à environ 220 kms de Chiang-Mai. Pas très loin de Mae Sai se trouve Chiang Saen. Dès que je suis dans la région je m’y arrête toujours pour la journée ou pour une nuit. C’est une petite ville endormie au bord du Mékong où il n’y a pas grand-chose à faire, et c’est tant mieux. Ce qui rend cet endroit spécial, c’est un petit temple sis à quelques kilomètres de la ville, perché sur une colline surplombant le fleuve et le Laos endormi de l’autre côté de la berge. La légende dit même qu’un Naga vit dans les entrailles de la colline ; il est le gardien d’un trésor. Il n’y presque jamais personne ici, sauf parfois un moine qui balaye les feuilles autour du grand Chedi blanc. Cet endroit dégage quelque chose de magique. Je m’y rends le plus souvent tôt le matin ou en fin d’après-midi. Pieds nus, je tourne autour du Chedi, puis je reste un moment à l’intérieur pour contempler un des quatre Bouddhas dorés qui sourient en direction des quatre points cardinaux. Les murs intérieurs sont décorés de fresques magnifiques retraçant la vie du Bouddha ou ses vies antérieures. Ensuite je sors et m’assieds sur le mur supérieur du Chedi pour regarder le Mékong couler lentement et majestueusement quelques centaines de mètres plus bas.

Je peux le voir naître là-haut dans les neiges himalayennes, descendre le long de la Chine, caresser Luang Prabang, rugir près de Paksé juste avant d’entrer au Cambodge, flâner au milieu de Phnom Penh, se multiplier et nourrir le Viet-Nam, avant d’aller mourir en mer de Chine.
Je vois tout cela ; je vois aussi les cataractes d’eau tiède de la mousson qui le font parfois devenir terrible. Il y a le ciel aussi, je peux voir les gros nuages noirs, zébrés de mille éclairs, recouvrir les mystérieuses montagnes laotiennes et, derrière les rideaux d’eau, les faire ressembler à une femme couchée, contemplant pour l’éternité les carrés verts et brillants des rizières.
Je sens l’arrivée de ces grains violents, de ces cascades chaudes parfumées de l’odeur de la terre. Après le déluge le marbre brille et, tout autour, on sent les arbres, les plantes et les fleurs respirer et vivre.





Encore une fois c’est dans ces instants là que je me sens simplement vivant ; je suis tout à la fois la pluie, la terre, l’air et les arbres. Ce bien être dépasse tout : l’argent, les belles voitures, de grandes maisons, le sexe, la gloire, etc… tous ces désirs qui ne sont jamais totalement assouvis. Je ne sais pas après quoi nous courrons ? Il est parfois bon de savoir simplement s’arrêter, regarder et s’écouter respirer…

samedi, juillet 16, 2005

NOIR DESIR


Dans la chanson française, je suis fan de Noir Désir. Parfois sombres, souvent engagées, les compositions de Bertrand Cantat ne laissent jamais indifférent à qui sait lire entre les lignes.

En cette période où l'on parle de construction d'une "Grande Europe", de globalisation, j'aime particulièrement cette chanson (tirée de l'album "des Visages, des Figures") intitulée l'Europe; co-écrite avec la complètement déjantée mais merveilleuse Brigitte Fontaine.

Lisez et relisez bien, c'est truffé d'allusions et de tristes vérités.



L'Europe (Album : Des Visages, des Figures. // Paroles B. Cantat & B. Fontaine)

Les sangliers sont lâchés.
Je répète :
les sangliers sont lâchés.

Les petits patrons font les grandes rivières de diamant.
Deux fois.

Les roses de l'Europe sont le festin de Satan.
Je répète :
les roses de l'Europe sont le festin de Satan.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire, aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière, pomponnée des grands siècles et colosses titubants. Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d'épousseter d'un seul geste, d'un seul, les vieilles pellicules, tes peaux mortes d'hier et tabula rasa... D'ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspension. Il flotte encore dans l'air de cette odeur de soufre.

Sale vieille Europe, celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main arrosait de son sperme les sexes autochtones.

On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond.

Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter et nous pouvons reprendre...
Europe des lumières ou alors des ténèbres ; à peine des lucioles dans les théâtres d'ombre. A peine une étincelle dans la nuit qui s'installe et puis se ressaisit, et puis l'aube nouvelle, après les crimes d'enfance, les erreurs de jeunesse on n'arrache plus les ailes des libellules d'or.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Amnistie, amnistie ou alors amnésie, qu'est ce que vous voulez que ça foute, de toutes façons il faut bien avancer, pressons l'pas camarade et puis réalisons réalisons, il en restera toujours quelque chose allez ! Matérialiste alors ça fait qu'au moins on est sûr de n'pas se tromper, et du tangible alors jusqu'à l'indigestion, du rationnel alors et jusqu'à en crever, des logiques implacables mais toujours pas de sens... Eh princesse de l'Histoire dans sa marche forcée, on finit par se perdre en passant sous tes arches multiséculaires.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

On est passé de tes arcanes passées, passé de tes arcanes passées, on est passé de tes arcanes passées, aux charmes technocrates...
Alors l'Europe alors l'Europe alors l'Europe alors. Bruxelles, Schengen, Strasbourg, Maastricht, PIB, PIB, CEE, Euratom, OCDE et GATT. Protégez-nous marché de cet AMI commun d'un monde si petit.

Euromonnaie unique, Nasdaq et CAC 40, orgiaque, idyllique, faîtes de la poésie, soutenez la culture, produisez du spectacle et de l'entertainment comme on dit chez nos frères d'Outre-Atlantique et toc anciens Européens, nouveaux maîtres du monde pendant que le dragon asiatique rêve, fait ses étirements, il est beau et puissant, crache du feu gentiment.

Pendant qu'Ernest Antoine Seillière fait son apparition et nous déclare sa flamme il nous aime et nous dit : « Nous ne sommes pas comme les politiques soumis à la pression de la rue »
Et on entend au loin résonner les clameurs de la foule, les beaux mouvements d'ensemble, les défilés glorieux et puis la lutte des classes.
Et maintenant c'est sérieux, eh bébé, c'est sérieux on ne croit plus en rien, nous montons de toutes pièces ce business et Basta, on chevauche pas Pégase ça c'était pour l'extase et l'extase c'est fini.
Extension, extension, expansion si possible, pas de rêve à porter seulement des dynamiques.
D'abord la thune bébé et le reste suivra et le reste viendra c'est ce qu'on dit je crois en cette époque là bénie des globophages.

Chère vieille Europe, ta tête connaît à peine tes jambes qui souvent ne comprennent pas tes bras comment ça marche un corps déjà. Comment ça marche un corps étranger à son corps on n'sait pas on s'en fout on s'embrasse quand même et puis on a raison.

Sale vieille Europe, te souviens-tu de la force brutale, occident mal luné, guerre brûlante, guerre froide, et enfin de guerre lasse et enfin de guerre lasse.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.

En veux-tu en voilà des écoles de la / performance et voilà des patrons créateurs du Global business dialogue ou Electronic commerce pour s'asseoir en gloussant sur toutes les exceptions à commencer par ce truc machin culturel.

Histoires de producteurs et de consommateurs, du producteur au consommateur, et des intermédiaires à plus savoir qu'en foutre, toute ton âme s'est usée sur ce chemin sans fin et ce va-et-vient, viens on y va, nous aussi, profiter, pas d'raison, après tout ça ira, on en aura pour tout le monde, y'en aura pour tout l'monde, on a dit pour tout l'monde, pour tout l'monde
et mon cul !

A quelle hauteur vas-tu ériger tes remparts ?
Où vas-tu repousser tes nouveaux murs d'enceinte ?
Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher c'est la moindre des choses mais vous pouvez, madame, vous adressez à nous car tout n'est pas perdu non tout n'est pas perdu de vos mythes d'aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le Monde

Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher c'est la moindre des choses mais vous pouvez, madame, vous adressez à nous car tout n'est pas perdu non tout n'est pas perdu de vos mythes d'aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

La vérole sur vos gueules.
Je répète :
la vérole sur vos gueules.
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée ne sont plus entendus au banquet des banquiers.
Une fois.
La marmite de l'ermite est remplie de rubis.
Je répète :
la marmite de l'ermite est remplie de rubis.

La vieille Europe est la maquerelle des ballets roses.
Deux fois.
Quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent.
Je répète :
quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent.
Le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.
Je répète :
le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.
Le jour de l'Occident est la nuit de l'Orient.
Deux fois.
Le jour de l'Occident est la nuit de l'Orient.
Je ne suis pas chauvine
mais la France est quand même la reine des fromages.
Tryphon Tournesol est un zouave.
Six fois.

Le sang versé est la tasse de thé des géants de la foire.
Deux fois.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Les petites filles modèles sont les élues de l'Europe.
Je répète :
les petites filles modèles sont les élues de l'Europe.
Merde à la sûreté.
Deux fois.
La folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Je répète :
la folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Si vous ne trouvez plus rien cherchez autre chose.

Paix en Suisse.
Je répète :
paix en Suisse.
Les noces de sang incendient l'horizon.
Deux fois.
Le rimel de l'Europe coule sur les plastrons.
Deux fois.

La vie commence maintenant,
et maintenant, et maintenant.

L'Europe est une petite déesse mortelle.
Deux fois.

L'enfance de l'art est un lever de soleil.
Je répète :
l'enfance de l'art est un lever de soleil.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe

jeudi, juillet 14, 2005

Bangkok Post

Voici un autre article tiré du Bangkok Post, traitant des travailleurs illégaux, principalement birmans, employés à la reconstruction des sites touristiques du Sud, saccagés par le tsunami de décembre dernier.

Les travailleurs immigrés birmans représentent la principale main d'œuvre bon marché qui a construit les hôtels et bungalows « thais » du Sud, où plus de 2000 touristes étrangers ont trouvé la mort lors du tsunami. Maintenant ils reconstruisent ces mêmes hôtels et bungalows afin d'attirer à nouveau les touristes sur ces plages magnifiques.Malgré leur rôle économique, ils disent qu'ils sont devenus les victimes oubliées de cette catastrophe – n'ayant reçu peu ou pas d'aide de la part de la Thailande ni même de leur propre gouvernement en Birmanie.

Alors que les gouvernements occidentaux aidaient la Thailande lors des recherches et identifications frénétiques des victimes étrangères, personne ne se souciait des travailleurs birmans, dont on estime qu'entre 1'000 et 7'000 ont péris lors du tsunami.Ces ouvriers disent qu'ils n'ont pu qu'observer depuis leurs pauvres baraquements la distribution de vivre et d'équipement faite à leurs voisins thais.

« Lorsque je viens chez eux (les thais) pour construire leurs hôtels et leurs maisons, je les rends heureux, mais si quelque chose m'arrive, ils ne m'aident pas » note Aung Than, 56 ans, montrant deux photos de son fils et de son neveu, tués lors du tsunami en même temps que sa nièce. Seul le corps de son neveu a été retrouvé, alors que les deux autres sont toujours disparus.

Environ 5'400 personnes sont mortes lors du Tsunami qui a touché les côtes thaies de la mer d'Andaman ; la moitié d'entre eux étant des étrangers.

Certains fonctionnaires pensent que pas moins de 1'000 immigrants sont morts, mais le nombre exact pourrait bien ne jamais être connu puisque la plupart des travailleurs birmans sont sans documents. Beaucoup d'immigrants refusent également de se rendre aux morgues officielles afin d'identifier les corps de leurs collègues, craignant d'être arrêté par la police pour n'avoir pas de permis de travail.

Le « Tsunami Action Group », une ONG qui aide les immigrants birmans, estime quant à elle que le nombre de birmans morts et/ou disparus s'élève à 6'000 ou 7'000.

Avant le tsunami il y avait plus de 31'000 travailleurs birmans enregistrés rien que dans la province de Phang Nga (Sud, près de Phuket). Juste après, le « Tsunami Group Action » constate que leur nombre à chuté jusqu'à 23'000, précisant que le nombre exact de morts pourrait être deux fois plus important, vu qu'un grand nombres de travailleurs sont des illégaux.

Le « boom » de la reconstruction dans la région de Khao Lak fait ressembler la zone à une ville reconstruite à partir de zéro.Gagnant à peu près 125 à 250 bahts par jour (entre 3,5 et 7 francs suisses), les birmans forment la majorité des ouvriers ; logeant dans des abris de fortune juste derrière les complexes de luxe qu'ils construisent.

Lors de la pause de midi, dans leur baraque de tôle ondulée, Aung Than et ses collègues décrit l'inégalité de l'aide fournie après le tsunami. Parmi eux se trouve un jeune garçon de 13 ans qui gagne 100 bahts par jour à mélanger et transporter du ciment. Ses épaules, sa poitrine et son dos sont couverts d'une multitude de boutons ; résultat d'une quelconque irritation ou allergie.Dans leur voix il y a moins de l'amertume qu'une triste acceptation de leur destin, étant les plus pauvres des pauvres de Thailande.

« Ma vie était très dure en Birmanie, c'est pourquoi j'ai dû venir en Thailande. Je me suis senti affreusement mal lorsque j'ai réalisé que personne ne me venait en aide après la mort de mon fils, de mon neveu et de ma nièce » dit Aung Than « Néanmoins, la vie ici est meilleure que chez moi ».

Alors que le gouvernement thailandais accorde 20'000 bahts à chaque survivant thai, la grande majorité des birmans qui ont grandement contribués à l'économie de la Thailande, ne reçoivent rien et hésitent à demander de l'aide, de peur d'être arrêtés ou chicanés par les autorités.

La police thailandaise a fait des birmans ses bouc-émissaires favoris, les accusant publiquement d'être responsable de pillages après le tsunami ; ce qui a encore accentué les discriminations à leur encontre.

Min Zaw, un ouvrier du bâtiment de 26 ans, a perdu ces deux beaux-parents dans la catastrophe. Après avoir aidé un touriste blessé à échapper aux vagues, il s'est ensuite enfui en Birmanie, craignant des arrestations arbitraires. Il est revenu récemment, lorsqu'il a appris qu'on aurait besoin de lui pour recontruire.« Je suis revenu, mais sur 20 hommes de mon équipe précédente, 16 sont restés en Birmanie par crainte des autorités thaies. » précise Min Zaw.

Dans un rapport récent, Amnesty International indique que les travailleurs immigrés acceptent des tâches considérées comme trop dangereuses, trop sales ou trop avilissantes par les thais. Le rapport précise que : « Ils sont habituellement payés bien en dessous du salaire thai minimum, travaillent de longues heures dans de mauvaises conditions sanitaires et sont sous la menace d'arrestations arbitraires et/ou de renvois. »

Pourtant, des centaines de milliers ont fui le très répressif régime militaire birman et le taux de chômage élevé, pour se mettre en quête d'un travail en Thailande.

Assis à même le sol, dans leur cabane à Bang Niang (région côtière où se trouvent un grand nombre de plantations d'hévéas) des ouvriers précisent qu'ils ont été délibérément ignorés par les donateurs thais.« Ils nous ont demandé si nous étions thais ou birmans. Lorsque nous leur avons dis que nous étions birmans, ils nous ont dis : « sortez d'ici !!! » » raconte Yee Than, 32 ans, qui est née en Thailande mais qui est birmane. « Nous sommes des immigrés, alors ils nous traitent mal »

Et lorsqu'on lui demande ce qu'elle ressent ?

« Nous sommes de pauvres gens, nous ne ressentons rien... »

Alors que l'Europe croule sous l'afflux de clandestins, la Thailande également, de part son niveau de vie et sa situation géographique, représente un Eldorado pour beaucoup d'habitants de pays de la région asiatique.

Les problèmes de l'Occident existent donc également en Asie. Tant que des régimes totalitaires, des guerres et des inégalités subsisteront, rien ni personne ne pourra empêcher des hommes, des femmes et des enfants dans désespérés de traverser les frontières, attirés par le simple besoin d'une vie décente. Charge à ceux qui ont la chance de vivre dans l'aisance, de leur trouver des solutions humaines. Car ce qui souvent pousse ces gens loin de chez eux, est la conséquence directe ou indirecte de la politique des gouvernements de ces même pays industrialisés et aisés où ils viennent chercher refuge...

mercredi, juillet 13, 2005

SATHIP

Pour faire suite à de nombreuses demandes et avant de pouvoir vous diffuser une photo un peu plus sexy de mon corps de rêve, voici une photo plus habillée que je vous autorise à imprimer et à afficher dans votre chambre, WC ou même au bureau, histoire d'en faire profiter tous mes fans !!!

lundi, juillet 11, 2005

Pâte à tartiner


A Chiang Mai il y a pas mal d'expatriés et donc on trouve à peu près de tout dans les magasins; fromages suisses et français, ovomaltine, céréales, excellent pain complet, baguettes, etc... Mais il y a un article que je ne pensais jamais trouver ici : Le Cenovis !!! Hé oui, le délicieux Cenovis qu'on étale sur un morceau de pain beurré. Je vous rassure il n'y en a pas...

Par contre on trouve une sorte de copie australienne du très hélvètique Cenovis. Ce n'est pas aussi bon, mais ça y ressemble quand même pas mal. Mes petits-déjeûners sont donc maintenant absolument parfait !!! Slurp...

samedi, juillet 09, 2005

Poésie


Rien à voir avec la Thailande (quoique...), j'aime la poésie; particulièrement Rabindranath Tagore et Paul Eluard. Eluard est mon favori parmi la multitude d'excellents poètes et écrivains francophones.

Etant fabuleusement, absolument, merveilleusement amoureux en ce moment, je me sens l'âme et le coeur léger et il me vient une douce envie de vous faire partager un de mes poèmes favori.

On ne peut me connaître

On ne peut me connaître Mieux que tu me connais

Tes yeux dans lesquels nous dormons tous les deux
On fait à mes lumières d'homme
Un sort meilleur qu'aux nuits du monde.

Tes yeux dans lesquels je voyage
Ont donné aux gestes des routes
Un sens détaché de la terre

Dans tes yeux ceux qui nous révèlent
Notre solitude infinie
Ne sont plus ce qu'ils croyaient être

On ne peut te connaître Mieux que je te connais (Les Yeux Fertiles) (N.R.F.)

http://www.pierdelune.com/eluard4.htm

Panneaux routiers

En Thailande la plupart des panneaux indicateurs sont en Thai et en Anglais.

dimanche, juillet 03, 2005

Le Bouddha

Si vous avez déjà voyagé en Thailande ou dans certains autres pays de Sud-Est Asiatique, vu avez dû voir des statues ou d'autres représentations du Bouddha un peu partout. Mais savez-vous qui était Siddharta Gautama ?

Voici, ci-après, un résumé de sa vie et de ses principaux enseignements :

L'HISTOIRE DU BOUDDHA Il y a 2600 ans environ, de nombreux petits royaumes existaient dans le nord de l'Inde, au pied des montagnes himalayennes, chacun était gouverné par son propre Roi. L'un de ces royaumes était le pays des Sakyas. C'était un clan de guerriers et le roi qui les gouvernait à cette époque s'appelait Suddhodana. Le Roi habitait dans la capitale nommée Kapilavastu, à la frontière népalaise.

Une nuit, la Reine Maha Maya eut un rêve très étrange. Elle vit entrer dans sa chambre un énorme éléphant blanc qui portait une fleur de lotus. Il tourna trois fois autour de son lit en barrissant. Dans la matinée, le Roi convoqua au palais les Sages du pays pour connaître la signification de ce rêve. 'O Roi, votre Reine donnera naissance à un fils exceptionnel et noble' ; dirent-ils. Le Roi et la Reine en furent très heureux. Lorsque le moment prévu pour la naissance fut arrivé, la Reine, selon la coutume de l'époque, demanda au Roi si elle pouvait rendre visite à ses parents qui habitaient dans le royaume voisin. Le Roi s'empressa de répondre à son désir en ordonnant que tout soit fait pour que le voyage soit agréable. Elle était transportée dans un palanquin royal et accompagnée d'une suite magnifiquement habillée et dont les bijoux étincelaient. Sur le trajet, ils devaient passer près d'une forêt et de merveilleux jardins appelés Lumbini. En arrivant dans ce lieu enchanteur, et en voyant les sommets himalayens recouverts de neige, la Reine pensa qu'elle aimerait se reposer un moment dans l'ombre fraîche. Et, ainsi, il arriva, qu'assise sous un arbre Sal, dans le paisible bosquet Lumbini, elle mit au monde un garçon. C'était le jour de la pleine lune du mois de Vesak (Mai). Tous les arbres étaient en fleurs et une brise légère répondait à la musique des oiseaux et des animaux de ce ravissant jardin boisé. Les abeilles bourdonnaient allègrement en allant de fleur en fleur recueillir du miel. Toute la nature semblait se réjouir de la naissance de ce Prince. Tout le groupe revint à Kapilavastu et le nouveau Prince y fut accueilli avec une grande allégresse. L'enfant était très beau. Sa peau avait la couleur de l'or et ses yeux étaient d'un magnifique bleu violet foncé. Ses cheveux étaient noirs et tout son corps et ses membres étaient d'une forme parfaite. Après la naissance, l'un des premiers visiteurs au palais fut un Sage avisé appelé Asita. En voyant l'enfant, d'abord il sourit puis des larmes coulèrent sur son visage. Le Roi et la Reine s'inquiétèrent. “Est-ce qu'un malheur arrivera à notre fils ? “ Oh non, Vos Majestés ”, répondit le Sage. 'Votre fils sera extrêmement favorisé. Je souris car j'ai beaucoup de chance de le voir, il n'est pas un être humain ordinaire. Il sera tout à fait exceptionnel. En fait, il deviendra un jour un Bouddha, un être Parfaitement Éveillé qui enseignera au monde entier le vrai bonheur de la délivrance de la Souffrance'. À présent, je suis un vieil homme et je ne verrai pas ce jour, c'est pourquoi je suis triste. Le Roi ne fut pas réellement heureux en entendant ces paroles. Il invita au palais d'autres hommes instruits et avisés, huit d'entre eux, pour la cérémonie de la nomination de son enfant. Ils examinèrent des marques spéciales sur le corps de l'enfant. Sept dirent qu'il deviendrait un jour un grand empereur ou même un Bouddha. Mais le huitième Sage, qui s'appelait Kandanna fut très catégorique et affirma qu'un jour, le Prince verrait quatre signes particuliers et qu'il abandonnerait son palais et sa famille. Il mènerait la vie simple d'un ascète en méditation et il deviendrait un Bouddha. En entendant cela, le Roi et la Reine furent très troublés. L'enfant fut appelé Siddharta, qui signifie `celui dont les désirs seront exaucés `, son nom de famille était Gotama. La Reine Maha Maya mourut huit jours après la naissance du Prince. La sœur de la Reine, Prajapathi Gotami s'occupa de lui et en prit soin comme si c'était son enfant. En grandissant, il devint beau, de grande taille, fort et très doué pour les études. En même temps, il était doux et bienveillant avec des manières agréables et son peuple l'aimait. Un jour, son père l'emmena à la fête du labourage qui avait lieu chaque année. Le Roi conduisait le premier attelage de deux bœufs décorés d'harnachements en or et tirant une charrue en or. Les autres nobles suivaient le Roi en conduisant des charrues en argent et leurs bœufs portaient des harnais en argent. Le jeune Prince était assis à l'ombre d'un pommier rose. Au lieu de prendre plaisir à la cérémonie, il commença à méditer. Il se concentra sur sa respiration, conscient d'inspirer, conscient d'expirer. Sa suite, en revenant près de lui, le trouva assis, les jambes croisées, plongé dans une extase profonde. `Quel enfant spécial `, dirent-ils, et ils allèrent en informer le Roi. Siddharta était très bon envers les animaux. Il préférait jouer seul plutôt que de se joindre à ses amis pour des jeux cruels. Un jour, il était dans le bois avec son cousin Devadatta qui tira un oiseau en vol au-dessus d'eux. L'oiseau tomba à terre. Siddharta courut vers lui, il commença par retirer délicatement la flèche puis il ramassa des herbes médicinales et pressa leur jus sur la plaie afin d'arrêter le saignement et il calma l'oiseau effrayé. Devadatta déclara que l'oiseau lui appartenait `il est à moi, je l'ai tué ` dit-il. `Si tu l'avais tué, il serait à toi. Il est seulement blessé et je lui ai sauvé la vie, il est donc à moi`dit Siddharta. Finalement, ils décidèrent d'aller devant un conseil d'hommes sages pour régler le problème. Le Conseil décida qu'une vie appartient à celui qui la sauve et non à celui qui essaie de la détruire. Ainsi, Siddharta eut le droit de prendre l'oiseau. Devadatta fut très en colère. La compassion de Siddharta et sa nature contemplative inquiétaient profondément le Roi. Il réfléchissait souvent à la prophétie des Sages. Il décida de s'assurer, d'une façon absolue, que son fils ne voie pas les quatre signes spéciaux qui lui feraient abandonner un jour ses plaisirs de Roi. Le Roi Suddhonana ordonna donc que le Prince ne soit entouré que par les aspects heureux de la vie. Les personnes âgées et malades furent tenues à écart. La mort ne fut pas mentionnée. On raconte que même les fleurs et les feuilles fanées étaient retirées des jardins royaux et des parcs afin que le Prince ne puisse rien apercevoir suggérant de déclin. Le Roi procurait tous les objets de luxe. Trois palais furent construits pour les trois saisons de l'année, la saison chaude, la saison pluvieuse et les mois frais de l'hiver. Ces palais avaient de superbes jardins agrémentés de fontaines et de bassins pleins de poissons, de cygnes et de nénuphars. Une suite jeune le servait. Des danseuses et des musiciens le divertissaient. Le Prince grandit dans cet environnement et devint un jeune homme très fort et très beau. Il avait atteint, maintenant, l'âge de se marier. Son père, le Roi, envoya aux royaumes voisins des propositions de mariage pour Siddharta. Les messagers revinrent et répondirent que quoiqu'il fut beau et riche, le Prince n'était pas un guerrier et les rois voisins ne désiraient pas que leur fille épouse un poltron. Le Roi, en entendant cela, fut très bouleversé. Mais Siddharta dit qu'il prouverait son habileté dans n'importe quelle compétition, y compris le tir à l'arc. Ce jour-là, il y eut, partout, de grandes réjouissances. Dans la cour du palais, étaient rassemblés les chevaux, avec leurs harnais étincelants, chacun accompagné de ses porte-étendards personnels, présentant ses drapeaux colorés. `Siddharta a gagné la course de chevaux et il est également, le premier dans le concours de tir à l'arc `criait la foule excitée. Il gagna facilement tous les concours qui eurent lieu. Ayant prouvé son adresse dans les arts martiaux, son père organisa un banquet afin de lui choisir une fiancée. Les rois voisins furent heureux d'y envoyer leurs filles. A la surprise générale, Siddharta choisit sa propre cousine, la ravissante Yasodhara. Son père accepta de la donner en mariage au valeureux Prince. Ils vécurent avec splendeur dans un nouveau palais, tout était délice et charme autour d'eux. A mesure que le temps passait, le palais avec tout son luxe et ses amusements ennuyèrent Siddharta et l'énervèrent. Également, tous les efforts du Roi Suddhodana pour intéresser son fils aux biens de ce monde ne firent qu'augmenter la curiosité du Prince pour voir le monde extérieur. Alors, un jour, il ordonna au conducteur royal de char de le conduire à la périphérie du palais. Channa choisit un char magnifique tiré par des chevaux blancs. Les gens se réjouirent de voir leur beau Prince passer dans la rue. Ils n'étaient pas allés trop loin lorsqu'ils virent au bord de la route, un vieil homme voûté. C'était un spectacle tout à fait inhabituel pour le Prince. Il arrêta les chevaux. `Qui est-ce, il ressemble à un homme mais ses cheveux sont blancs. Il n'a pas de dents, ses joux sont creuses et sa peau est ridée. Il est faible et courbé et s'appuie sur un bâton. Quelle sorte d'homme est-ce ?' `C'est un vieil homme` répondit Channa. Il a vécu pendant très longtemps `. `Est-ce que tout le monde devient vieux, Channa. Est-ce que ma belle Yasodhara deviendra vieille, et vous-même ? Est-ce que je deviendrai vieux moi aussi ?” Siddharta fut profondément troublé par ce qu'il avait vu. Un autre jour, quand il était dehors avec Channa, ils virent un homme malade. Il était si faible qu'il ne pouvait pas se tenir debout mais il roulait sur le sol en criant de douleur. Son corps était couvert de plaies et il bavait. Channa expliqua que n'importe qui pouvait tomber malade à n'importe quel moment. A la troisième sortie hors du palais, ils virent passer un cortège funèbre. Le convoi gémissait de douleur en portant le corps. “Pourquoi portent-ils cet homme ?” dit Siddharta très étonné. `C'est un mort, mon Seigneur`. Pour répondre à plusieurs questions du Prince, Channa expliqua que la mort est la fin de la vie et que c'est le sort commun à tous ceux qui sont nés. `Oui, même vous et votre Princesse Yasodhara mourront sûrement un jour, mon Seigneur,` tout à fait insouciant des ordres du Roi. Siddharta, en réalisant cela, faillit se trouver mal. `Retournons immédiatement au palais., Dit-il.`Je ne veux pas aller plus loin `. Sur le chemin du retour, ils virent un autre spectacle inhabituel. C'est un homme vêtu d'une robe jaune et à la tête rasée. Le Prince fut impressionné par son air calme et paisible. Channa expliqua que c'était un Sage, un homme qui avait renoncé à sa maison et à sa famille pour trouver le chemin menant à l'extinction de la Souffrance. Au palais, sa belle-mère lui demanda pourquoi il paraissait si triste. `J'ai appris que tous les êtres vivants deviennent vieux et laids, qu'ils deviennent malades et qu'ils meurent. Je suis triste lorsque je pense à tout cela`répondit tranquillement Siddharta. Siddharta avait maintenant vu les quatre signes particuliers qui devaient changer sa vie, selon la prédiction faite à sa naissance par les Sages et les hommes érudits. Le Roi fut extrêmement peiné de voir que toutes les précautions qu'il avait prises pour protéger son fils avaient échoué. Cependant, lorsque la Princesse Yasodhara donna naissance à un fils, il fut rempli de joie et organisa une grande fête pour célébrer la naissance de son petit-fils. Il espérait, qu'à présent, Siddharta ne quitterait pas sa femme et son enfant. Le Prince assista à la fête, mais il était préoccupé par ses propres pensées. “Je dois devenir comme cela, comme cette personne paisible et calme que nous avons vue dans la rue, habillée en jaune et cherchant le chemin de l'extinction de la souffrance. Aujourd'hui même, je renoncerai au monde. J'ai vécu toutes ces années une vie superficielle et très vide``. A mesure que la soirée s'avançait, il s'assoupit comme s'il ne s'intéressait aucunement aux divertissements prévus. En voyant le Prince endormi, les danseuses et les musiciens s'arrêtèrent de danser et de chanter, ils s'allongèrent pour se reposer mais bientôt ils s'endormirent. Quand le Prince s'éveilla, il fut très surpris de voir tout le monde autour de lui, profondément endormi. Comme la soirée était différente ! Les danseuses et les chanteurs qui auparavant avaient semblé si élégants, étaient maintenant étendus ici et là, quelques-uns uns ronflaient, d'autres grinçaient des dents. C'était un spectacle très déplaisant. Son désenchantement de la vie dans le monde fut total. Il quitta la pièce sur la pointe des pieds et demanda à Channa de seller son cheval favori Kanthaka. Puis, il alla aux appartements de Yasoddhara et, très silencieusement, il regarda dans la chambre à coucher. Elle était profondément endormie et tenait l'enfant dans ses bras. Siddharta avait seulement 29 ans. Avec le cœur lourd, mais fermement déterminé, il s'arracha à eux et sortit du palais à cheval avec Chanta. En atteignant la rivière Neranjara, il mit pied à terre, il coupa ses cheveux, retira ses vêtements princiers et ses bijoux, il les donna tous à Channa et lui ordonna de retourner au palais en emmenant le cheval avec lui. Channa fut très triste. Il implora le Prince de vouloir bien le garder auprès de lui mais Siddharta refusa avec fermeté. Il désirait surtout que Channa retourne dire à la famille royale de ne pas se lamenter de son départ, car un jour, lorsqu'il aurait achevé sa recherche, il reviendrait. Channa se prépara pour partir, mais alors Kanthaka refusa de bouger. Siddharta lui parla avec douceur et le persuada d'aller avec Channa. Mais Kanthaka savait qu'il ne reverrait pas le Prince et il était si triste qu'il n'arrêtait pas de se retourner pour regarder avec amour son maître. En chemin, il mourut de chagrin. Siddharta échangea ses vêtements princiers contre ceux d'un mendiant et il marcha seul. Il n'était plus un Prince, mais l'ascète sans foyer, Gotama, à la recherche de la Vérité. Il alla voir Alara Kalama et Uddakaa, des maîtres très connus à cette époque. Siddharta étudia énormément jusqu'à ce qu'un jour Alara lui dise : `Je n'ai rien de plus à vous enseigner. Vous êtes maintenant mon égal. Voulez vous rester et m'aider avec mes élèves ? `. `Ne pouvez-vous pas m'enseigner à échapper à la mort, à la maladie et à la vieillesse`demanda Gotama. `Non`, dit Alara, `il n'y a personne au monde qui sache cela `. Il poursuivit donc sa recherche avec d'autres maîtres et n'étant pas satisfaits, à nouveau il s'en alla seul. A ce moment-là, il se joignit à cinq autres ascètes qui s'appelaient Kondanna, Bhaddiya, Vappa, Mahanama et Assaji. Ils pratiquèrent ensemble la maîtrise de soi, la mortification, c'est-à-dire refuser les besoins normaux de nourriture et de repos, dormir sur le sol dur et mener d'une façon générale une vie inconfortable et pénible. Ils croyaient que pour se purifier spirituellement, on devait torturer son corps. L'ascète Gotama devint si faible qu'un jour il s'effondra de faim et de douleur. Il fut trouvé par un berger qui le nourrit de lait et le soigna jusqu'à ce qu'il ait regagné des forces. Il réalisa qu'une vie de mortification était inutile. Il savait, par expérience, que la vie de luxe, à laquelle il avait pris plaisir, comme Prince, était également vaine. Il décida donc de prendre un chemin entre ces deux extrêmes `Le Chemin du Milieu `. IL commença à revivre une existence normale. Les cinq ascètes furent déçus par lui et le quittèrent. Il était déterminé à chercher seul la Vérité, sans l'aide de maîtres ni de compagnons. A ce moment-là, une femme appelée Sujatha vivait dans un village voisin. Elle avait un fils, et pour accomplir un vœu qu'elle avait fait, elle prépara comme offrande un plat spécial de riz au lait et elle alla au même bosquet que celui où l'ascète Gotama méditait. En voyant le personnage beau et serein assis sous un banian, Sujatha fut envahie d'une crainte respectueuse. Elle présenta son offrande et dit `Vénérable, qui que vous soyez, dieu ou homme, acceptent, je vous prie, ce riz au lait, et je vous souhaite d'atteindre le but que vous recherchez`. Il prit l'offrande, puis il se baigna dans la rivière et il s'assit sur la berge et mangea le riz au lait. Après cela, il retourna à la rivière et il posa le bol vide sur l'eau et dit :`Que ce bol remonte le courant si je dois atteindre l'Éveil `. Le bol remonta le courant. Il retourna à Gaya, à l'abri d'un arbre et avec une totale confiance en lui-même, il commença à méditer. Il prit cette résolution :`Je ne bougerai pas d'ici avant d'avoir atteint le Parfait Éveil `, et il passa la soirée entière dans cette posture de méditation. De nombreuses pensées au sujet de sa femme bien-aimée et de son enfant, des souvenirs de sa maison luxueuse, de ses parents, de ses amis, des fêtes et des divertissements. Tout ceci surgissait devant ses yeux comme des éclairs, mais il n'était pas attiré. Avec une ferme détermination, il continua à méditer jusqu'à ce que son esprit émergeant de sa méditation devienne pure et claire. Sa recherche durant six longues années était terminée, en atteignant l'état de Bouddha, le Parfaitement Éveillé. C'était une nuit du mois de Vase (mai) où la lune brillait en projetant sa lumière argentée éclatante sur toute la campagne. Le Bouddha avait 35 ans. Après l'Éveil, il resta assis sous l'arbre durant une semaine en appréciant l'état de bonheur parfait qu'il avait atteint. Les six semaines suivantes, il resta autour de l'arbre en différant postures. On raconte que pendant une semaine, il contempla avec gratitude l'arbre qui l'avait abrité. Plus tard, l'arbre fut connu comme étant l'Arbre de L'Éveil ou arbre de Bodhi et l'endroit prit le nom de Buddha-Goya. À la fin de la septième semaine, Il décida d'enseigner la Doctrine (le Dhamma) qu'il avait découvert. Il savait que le Dhamma ne serait pas facilement compris et qu'il aurait peu d'attrait pour la majorité des gens. Néanmoins, il sentit qu'il lui fallait transmettre sa doctrine car nombreux étaient ceux dont l'esprit était prêt à recevoir son enseignement. Ses maîtres étaient morts, il se souvint des cinq ascètes qui l'avaient quitté. Il marcha longtemps, plus de cent cinquante kilomètres jusqu'au Parc des Gazelles à Isipatana, près de Bénarès, là où les ascètes pratiquaient encore leur discipline extrême. En l'apercevant de loin, ils décidèrent de l'ignorer mais en le voyant approcher, ils remarquèrent qu'il avait changé. Il était majestueux et imposant. Il y avait un certain rayonnement autour de lui. Ils s'avancèrent pour l'accueillir, ils lui offrirent un siège et, selon l'usage, ils allèrent chercher de l'eau pour lui laver les pieds. Ce soir-là, le jour de la pleine lune du mois d'Esala (juillet) le Bouddha fit son premier discours ( le Sermon du Parc des gazelles – La Mise en Route de la Roue de la Loi). Il dit aux cinq ascètes : `Moines, un ermite doit éviter les deux extrêmes. Le Chemin du Milieu tel que je le comprends et la pratique procure l'intuition et la Connaissance et il conduit à l'Eveil`. Le Bouddha leur expliqua alors les Quatre Nobles Vérités qui sont la base de son Enseignement. 1- Dans ce monde existe la souffrance telle que la maladie, la vieillesse, la mort, la séparation de ceux qu'on aime et les non-obtention de ses désirs. 2- La cause de la souffrance est le désir ou la convoitise basées sur l'avidité et l'égoïsme. Plus nous désirons et plus la vie est insatisfaisante. 3- Pour mettre un terme à la souffrance on doit supprimer le désir ( De même qu'un feu s'éteint lorsqu'il n'est plus alimenté, de même le malheur cesse lorsqu'il n'est plus alimenté par le désir) 4- Le moyen de mettre fin à la souffrance est de suivre le Chemin du Milieu ou le ` Noble Sentier à Huit Voies`, c'est-à-dire :

MORALITÉ Parole juste

Action juste

Moyens d'existence justes

CONCENTRATION Effort juste

Attention juste Concentration juste

COMPRÉHENSION Compréhension juste

Pensée juste

Les cinq ascètes dont l'esprit était fortement développé comprirent son Enseignement et devinrent ses premiers disciples. Le Sangha ou Communauté des Moines était ainsi formé

Le Bouddha dit :`Allez Moines Enseignez ce Dhamma qui est excellent au début, au milieu, et à la fin. Les yeux de quelques personnes sont obscurcies par très peu de `poussières `, celles-ci comprendront`. Ils partirent donc pour diffuser le Dhamma. Le Bouddha, lui-même, marchait de village en village. Au cours d'un de ses trajets au village de Rajagaha, il vit un troupeau de cerfs. Un faon boiteux était parmi eux. Le Bouddha le prit dans ses bras et demanda au berger l'endroit où il les amenait. `Ces cerfs appartiennent au Roi Rimbisara. Ils vont être sacrifiés dans un feu sacré. Le Bouddha portant le faon et marchant avec le berger, alla voir le Roi. `O, Roi, tuer des animaux innocents est un acte cruel. Ce n'est pas la Voie du Bonheur `. Il expliqua que la vie est sacrée, ainsi que l'exprime admirablement la ` Lumière d'Asie ` : ¨Vie, que chacun peut prendre mais aussi donner, Vie, que toutes les créatures aiment et s'efforcent de conserver, merveilleuse, précieuse et agréable à chacun même au plus misérable...`. Le Roi et son peuple acceptèrent l'Enseignement et prirent Refuge dans le Bouddha. Quand le Roi Suddhadana apprit que son fils était maintenant à Rajagaha, il envoya un messager au Bouddha pour lui dire qu'il devenait âgé et qu'il désirait voir son fils avant de mourir. Alors le Bouddha et ses disciples arrivèrent à Kapilavastu et le peuple se précipita pour voir le Prince. Il avait quitté son foyer depuis sept ans. IL fut accueilli au palais par son père et par les autres membres de la famille royale. Il leur enseigna le Dhamma et ils furent tout convaincus de la Vérité, sauf le Roi. Le lendemain matin, le Bouddha alla mendier de la nourriture de maison en maison. Le Roi en fut profondément irrité. `Comment pouvez-vous me déshonorer ainsi ? Pourquoi ne pouvez-vous pas manger au palais ? `C'est notre habitude de mendier la nourriture `répondit le Bouddha. `Quelle habitude `demanda le roi ? `En vérité, vous n'êtes pas un mendiant, vous appartenez à la lignée et au clan Sakyah. Vous êtes Prince.` `Votre Majesté `, dit le Bouddha `vous pouvez prétendre descendre des Rois, mais moi je suis le descendant d'une longue lignée de Bouddha. Ils ont toujours mendié leur nourriture `. Il céda cependant aux demandes répétées du Roi et il prit sa nourriture au palais durant son séjour à Kapilavastu. Jusqu'à présent, le Bouddha n'avait pas vu Yasadhara. Alors, il alla à ses appartements et en le voyant elle se jeta à ses pieds en pleurs. Il lui dit des paroles de réconfort. Le septième jour de sa visite à Kapilavastu, Yasodhara habilla, avec élégance, son fils Rahula âgé de sept ans et l'emmena voir le Bouddha. `Ce Sage, au teint doré, est votre père `dit-elle. `Autrefois il était très riche. Allez le voir et demandez-lui votre héritage car, à présent, il doit vous revenir `. Rahula fit ce qu'on lui dit. Le Bouddha pensa, `il désire son héritage. Il pense à argent, aux bijoux, aux palais, aux chars, aux armes et aux possessions. Je lui enseignerai le Chemin de l'Éveil `. Il demanda à Sariputta, son principal disciple, d'ordonner Rahula novice. En apprenant cela, le Roi Suddhodana fut très triste et avec respect, il demanda au Bouddha de ne pas ordonner novices des enfants sans la permission des parents. `Lorsque vous avez quitté la maison, sans dire adieu, cela m'a rendu très malheureux. Puis j'ai commencé à aimer Rahula, maintenant vous l'avez également pris `. Le Bouddha expliqua la Vérité qu'il avait découverte, avec une telle simplicité et une telle persuasion que son père en vint à accepter son Enseignement et de nombreux membres de la famille royale devinrent moines. L'un d'eux était son cousin Devadatta, compagnon de jeux durant son enfance. Il devint jaloux du Bouddha et essaya de le tuer de plusieurs manières, enfin de pouvoir diriger le Sangha, la communauté des moines. Un jour, alors que le Bouddha était assis et enseignait, Devadatta fit dégringoler, de très haut, une grosse et lourde pierre, mais le rocher éclata en deux parties qui tombèrent de chaque côté du Bouddha. Une autre fois, il enivra l'éléphant Nalagiri pour qu'il attaque le Bouddha. L'éléphant furieux se précipita vers lui dans une rage folle. Le Bouddha utilisa ses grands pouvoirs mentaux pour calmer l'éléphant qui s'agenouilla à ses pieds. A la fin de sa vie, Devadatta se repentit et alla voir le Bouddha pour apaiser son esprit agité. Il tomba à genoux devant le Bouddha et implorant son pardon, il prit Refuge dans le Bouddha. La renommée du Bouddha comme maître était largement répandu et ses disciples venaient de toutes les classes sociales, Rois et Brahmanes aussi bien que parias et pauvres prenaient Refuge en lui. Nombreux étaient ceux qui venaient pour être conseillés et réconfortés. Ce fut le cas d'une femme Kisagotami. Lorsque son premier enfant mourut, elle fut frappée de douleur. Elle prit dans ses bras le corps et erra dans les rues en demandant un médicament pour faire revivre son enfant. Les gens pensèrent qu'elle était devenue folle. Un homme bon et avisé l'emmena voir le Bouddha. Le Bouddha savait combien elle était malheureuse, il lui dit d'aller chercher des graines de moutarde. Elles étaient couramment utilisées en pharmacie et faciles à trouver. Kisagotami fut soulagée. `Mais, souvenez-vous qu'elles doivent provenir de maison où personne n'est mort. Si vous pouvez m'en apporter une poignée, je ferai renaître votre enfant `. Kisagotami alla de maison en maison, de famille en famille, mais tous répondaient : ¨Oh, il y a eu ici de nombreux morts `ou ¨mon mari (père, mère, sœur, etc.. ) sont morts ici récemment `. Elle visita méticuleusement toute la ville sans trouver une seule maison où il n'y ait pas eu de mort. Ayant compris que le grand maître désirait qu'elle trouvât par elle-même...que la mort est le sort commun de tous, elle retourna voir le Bouddha et lui dit : `Ma douleur m'a aveuglée `. Elle était prête mentalement, pour recevoir son Enseignement. `Tout ce qui est apparu ou apparaîtra doit inévitablement et devra à nouveau disparaître. IL n'y a qu'une seule loi dans le monde : Tout est impermanent `. Peu après, le Roi Suddhodana mourut. Son épouse, Prajapati Gotami, la tante du Prince Siddharta qui l'avait élevée, vint voir le Bouddha pour lui demander de l'ordonner, comme une de ses disciples, de même qu'il faisait pour les hommes qui formaient le Sangha. Le Bouddha refusa de le faire bien qu'elle l'eût imploré trois fois. Gotami refusa de se décourager. Avec plusieurs femmes de Kapilavastu, elle se fit tondre la tête et revêtit une robe jaune et suivit le Bouddha jusqu'à Vasali, où, à présent, il demeurait. En arrivant, elles étaient dans un piteux état. Leurs pieds avaient des plaies et saignaient. Ananda, le disciple préféré du Bouddha, vit Gotami qui attendait, il lui demanda ce qui était arrivé. Après qu'elle lui eût tout raconté, il alla voir le Bouddha et le persuada finalement d'ordonner Gotami. Bien que le Bouddha ait dit que les femmes comprendraient son Enseignement le plus profond, il ne désirait pas créer un ordre de nonnes car il savait qu'un tel ordre ne durerait que cinq cents ans. Il ordonna Gotami parce qu'elle s'était occupée de lui avec bonté, lorsqu'il était enfant, et il ordonna toutes les femmes Sakyan qui étaient avec elle, mais cela se passa comme il l'avait dit : l'ordre des nonnes ne continua pas de la même manière que le Sangha. Le Bouddha avait trente cinq ans lorsqu'il atteignit l'Éveil. Partout où il allait, des foules se rassemblaient pour le voir et pour entendre son Enseignement. Durant les quarante cinq années qui suivirent, il marcha avec ses moines en enseignant le Dhamma au Nord et à l'Est de l'Inde. Les Rois, les Nobles, et les riches marchands offrirent avec générosité des monastères et des parcs dans lesquels lui et ses moines pouvaient vivre. Plus tard, les monastères devinrent des lieux d'étude et l'Enseignement du Bouddha se propagea en Asie dans des pays tels que Shri Lanka, Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Vietnam, Laos, Népal, Tibet, Mongolie, Chine, Corée et Japon. Aujourd'hui, le Bouddhisme est la religion de plus de cinq cents millions de personnes. Le développement culturel de toutes les nations bouddhistes est dû principalement à ses enseignements. Aucune arme n'a été utilisée, aucune guerre engagée, aucune goutte de sang n'a jamais été versée pour sa diffusion. Il se répandit pacifiquement grâce à l'amour et à la compassion qu'il enseignait et à l'esprit raisonnable auquel il faisait appel. Le Bouddha conseilla au Sangha des moines une vie très simple, paisible, au service des autres. Les moines devaient avoir de la nourriture, des habits, un abri et des médicaments, mais pas des maisons luxueuses, ni de multiples biens. La manière bouddhiste de vivre, pour eux qui suivent son enseignement, consiste à prendre à ne pas être égoïste et à se libérer du désir. Le Bouddha âgé était sur le point de mourir. Il tomba malade près de Kushinagara dans l'actuel Uttara Pradesh. Étant étendu dans un bosquet d'arbres de sala, il s'adressa aux moines autour de lui : ` Toutes les choses périssent. Soyez attentifs, soyez honnêtes, soyez vigilants. Soyez des lampes pour vous-mêmes. Toutes les choses composées sont passagères. Efforcez-vous donc, avec ardeur, d'atteindre la perfection`. Ce furent les dernières paroles du Bouddha. À la pleine lune du mois de Vesak (mai), alors que le crépuscule tombait paisiblement et calmement sur les oiseaux, les animaux, le Bouddha mourut à l'âge de quatre-vingt ans. Il ne devait plus y avoir, pour lui, de naissance, ni de mort. Le Bouddha fut incinéré avec toute la pompe et la cérémonie dus à son rang royal. Ses reliques furent réparties dans des nombreux pays bouddhistes pour y être conservées précieusement et vénérées indéfiniment. LE PARFAITEMENT ÉVEILLÉ – ( Le Bouddha ) Le Bouddha fut un homme qui comprit parfaitement la vie et ses problèmes. Il réalisa que la Souffrance caractérise tous les êtres vivants et il décida de donner au monde son Enseignement de bonté et de compassion. ÉVEIL : Compréhension parfaite de la vie que le Bouddha a atteinte. MÉDITATION : Développement de la concentration à de très hauts niveaux. La concentration est nécessaire dans la vie de chaque jour pour faire son travail ou nettoyer sa maison ou faire ses courses, etc.... En méditant sur un sujet comme observer Ses inspirations et Ses expirations ou en dirigeant des sentiments bienveillants vers tous ceux que l'on connaît, on peut calmer et apaiser son esprit et ainsi obtenir la paix et se libérer de la tension et de la Souffrance mentale au milieu de la précipitation et de la frénésie de la vie moderne du XXème siècle.

samedi, juillet 02, 2005

Cuisine


Histoire de vous mettre l'eau à la bouche, on continue avec ces délicieuses brochettes de poulet, "Kai Satay", que l'on trempe dans une non moins exquise sauce au cacahuètes...

Cuisine


La cuisine thaie est renommée pour être une des plus fine et des meilleure cuisine au monde.

Le goût est bien évidemment très important, mais aussi la présentation. Pour les thais, un repas doit aussi être un plaisir pour les yeux.

Un de mes plats favori est le "Tom Kha Kai" soupe de poulet à la noix de coco, épices et citronelle.

Fruits

La Thailande étant un pays tropical, il regorge de fruits exotiques absolument délicieux !!!

Les gens, des visages...

J'aime beaucoup les photos en noir-blanc. J'ai pris celle-ci en avril, quelque part en Isaan.

Cette magnifique Grand-Mère a pris la pose très gentiment et naturellement.

vendredi, juillet 01, 2005

Lecture


Pour ceux qui s'intéressent au bouddhisme, je conseille vivement ce très beau livre :"Sur les traces de Siddharta" de Thich Nhat Hanh.

Utilisant des sources palies, sanscrites et chinoises inédites, Thich Nhat Hanh, en érudit et maître spirituel, restitue la vie et les enseignements de Bouddha dans toute leur humanité. Mêlant les principaux « sûtras » au récit des événements, il nous livre une merveilleuse biographie, débarrassée des ornements de la légende.

Mais il est aussi un merveilleux conteur : avec l'histoire du jeune bouvier Svasti, qui quitte sa famille pour suivre Siddharta, le récit prend une dimension romanesque qui séduira les lecteurs les plus jeunes comme les plus avertis.


Probablement le meilleur ouvrage traitant de l'histoire de la Thailande depuis la préhistoire jusqu'à nos jours :" THAILAND, a short history" Second Edition, par David K. Wyatt, Silkworm Books, 2004 ou Yale University Press, 2003.