Après des décennies de dictature, la population birmane se soulève et elle a besoin de notre soutien. Les marches ont été entreprises par des moines et des religieuses et ont cumulé avec des centaines de milliers de manifestants dans les rues. Lors de la dernière protestation en 1988, les militaires ont assassiné des milliers de manifestants. Mais cette fois-ci, les choses peuvent être différentes si nous appuyons cette lutte. Nous ferons parvenir notre pétition aux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU – et plus particulièrement au président chinois Hu Jintao.
Le General Tan Shwe
Selon les informations en provenance du Myanmar (Birmanie), les arrestations de masse se poursuivent. Une semaine après le début de la répression brutale du mouvement pacifique, des camions militaires équipés de haut-parleurs ont sillonné la ville, avertissant la population : «Nous avons des photos. Nous allons procéder à des arrestations !» De nombreuses personnes auraient été arrêtées chez elles ou dans les monastères et la peur est partout présente.
Voir les photos des repressions ICI. (Attention, certaines images sont tres dures)
Dans le centre de Yangon, des fouilles aléatoires, à la recherche d’appareils photos ou de téléphones mobiles, auraient abouti à des arrestations, selon les informations dont nous disposons.Il est encore extrêmement difficile d’obtenir confirmation des arrestations et de savoir avec précision qui a été arrêté, où se trouvent les personnes interpellées, pourquoi elles l’ont été et dans quelles circonstances. Ces incertitudes sont en partie la conséquence des restrictions imposées aux communications par téléphone et par internet et en partie le résultat des efforts déployés par les autorités pour inspirer la peur.Selon Amnesty International, un millier de personnes au moins, des moines pour la plupart, auraient été arrêtées dans la seule ville de Yangon immédiatement après le début de la répression.
Des arrestations ont également été signalées dans d’autres villes ou localités dans tout le pays. Ces arrestations s’ajoutent aux quelque 150 autres survenues en août, au début du mouvement de protestation. De nombreuses personnalités de la Ligue nationale pour la démocratie, le principal parti d’opposition, ainsi que des militants font partie des personnes arrêtées.À ce jour, les autorités ont reconnu dix morts, dont un vidéo journaliste japonais.
Toutefois, Amnesty International craint que le nombre de victimes ne soit beaucoup plus élevé.La semaine dernière, les forces de sécurité au Myanmar ont mené des opérations contre des monastères et attaqué des manifestants pacifiques, tirant à balles réelles et utilisant matraques et gaz lacrymogène, pour mettre fin à la vague de protestation pacifique en faveur d’une baisse du prix des produits de base et de réformes démocratiques.
SIGNEZ LES PETITIONS DE L' AVAAZ ET D'AMNESTY INTERNATIONAL :
Aung San Suu Kyi
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