A 24 heures du referendum sur la Constitution, présenté comme un moment clé du processus de retour à la démocratie, Amnesty International appelait mercredi le gouvernement thaïlandais à revoir le projet de loi sur la sécurité intérieure approuvé en juin et qui doit encore être soumis à l’Assemblée nationale.
Amnesty estime que ce texte met en danger les droits de l’homme et donne un trop large pouvoir aux militaires. « Les autorités thaïlandaises doivent soit retirer, soit amender activement ce projet de loi afin qu’il soit en conformité avec les standards internationaux en matière de droits de l’homme, a souligné Amnesty. »
Les défenseurs de la démocratie considéraient déjà que la nouvelle Constitution qui sera soumise dimanche à l’approbation des Thaïlandais, retirera trop de pouvoir aux élus au profit des bureaucrates dont les militaires. Mais selon différents groupes de défense des droits de l’homme, cette loi sur la sécurité constitue une bien plus grande menace pour la démocratie thaïlandaise. L’organisation Human Right Watch, en juillet, avait qualifié le texte de « coup d’état silencieux ».
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